déconophone

déconophone: déconophone [dekɔnɔfɔn] n. m.

ÉTYM. Av. 1934 (le récit de Vercel (cit. 1) se passe en 1918); de déconner, et -phone (dans des noms d'appareils : téléphone, etc.).

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♦ Fam. et plais. « Appareil » à déconner, c'est-à-dire : ce qui énonce des conneries, suite de conneries. || Voilà le déconophone qui se met en marche : il commence à dire des conneries, des bêtises.

1 Amène-toi fumer une pipe dehors. Pas la peine d'entrer : le déconophone fonctionne à pleins tuyaux, là-dedans !

Roger Vercel, Capitaine Conan, IV, p. 78 (1934).

2 — C'est moi, ton copain ? dit Maillat de sa voix taquine… — Tu déconnes. — C'est moi ton copain, Alexandre ? — Ferme ton déconophone, dit Alexandre. Je veux dormir, moi.

Robert Merle, Week-end à Zuydcoote, p. 180 (1949).

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déconner — [ dekɔne ] v. intr. <conjug. : 1> • fin XIXe; de dé et con ♦ Fam. 1 ♦ Dire, faire des bêtises, des absurdités. ⇒ débloquer, déraisonner. « Ce que je pouvais déconner, pardon, dire des bêtises, quand j étais môme » (Queneau). Il déconne à… … Encyclopédie Universelle

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